Lunven, à fond la forme !
- A peine la Solo Normandie terminée à la deuxième place, tu as enchaîné avec un convoyage viril en direction de Port La Forêt et au départ de Saint-Quay-Portrieux. La motivation parait toujours autant intacte après quelques saisons sur le circuit Figaro ?
C’est vrai. Je prends toujours autant de plaisir à pratiquer la voile de compétition et notamment le Figaro Bénéteau 2. La voile est un eternel recommencement. Nous apprenons de nouvelles choses à chaque sortie en mer. Je n’ai vraiment pas l’impression de faire ça depuis dix ans. Avec mes collègues du pôle Finistère de course au large nous confrontons nos idées. Nous nous remettons souvent en question et je me dis encore que je peux régler une voile différemment par exemple. Et puis, il faut le dire, j’évolue dans un cadre de vie exceptionnel. Avec l’arrivée du printemps en Bretagne, les navigations sont géniales. Je ne m’en lasse pas.
- Peux-tu revenir sur cette deuxième place derrière Charlie Dalin lors de la Solo Normandie, l’acte 1 de ta saison avec Generali ?
Je suis content de ce résultat car ma préparation n’était pas axée sur une performance comme cette dernière sur la Solo Normandie. Je revenais de trois semaines de navigation aux Antilles avec SFS. J’ai donc été satisfait de cette deuxième place même si on préfère toujours être totalement devant. Les deux convoyages pour se rendre sur la Solo Normandie effectués dans des conditions musclées, la compétition à part entière ont clôturé ma préparation hivernale pour cette saison 2017.
- Jeudi, c’est le départ de la Solo Concarneau, une course quasi à la maison. Comment abordes-tu ce parcours de 340 milles ?
C’est une course à la maison pour beaucoup (rires). Je prends le départ de cette deuxième course du Championnat pour la performance pure. Je suis prêt.